My work : quick presentation

Pourquoi je travaille dans l’automobile, mon rôle, mes activités. Des idées pour ma présentation aux stagiaires de 3e.

Tout le monde connaît la voiture : en posséder, la conduire, ou quand elle nous énerve parce qu’elle ne nous a pas laissé la priorité quand on a voulu traverser. Une voiture est presque aussi répandue qu’une machine à laver. Elle doit être aussi simple, intuitive, et c’est encore mieux si elle est compatible avec mon smartphone qui a une durée de vie de 6 mois. Mais elle doit être aussi sûre qu’un avion, alors que l’avion nécessite des années de conception et des pièces disponibles plusieurs dizaines d’années. C’est un énorme paradoxe, et on comprend mieux le défi incroyable qu’on doit relever dans l’automobile.

Et il y a bien plus de défis que ça : je crois aussi que dans l’automobile, on peut contribuer à changer des choses dans la société en imaginant des voitures plus sûres, moins polluantes, et plus intelligentes. Pour relever le défi, en premier lieu, il y a le constructeur automobile. Il dessine les voitures, les produit dans ses usines, et les vend au client. Mais ce qui compose vraiment la voiture, il va le chercher chez des équipementiers. On lui fournit des systèmes comme des commandes de climatisation, des boîtes de vitesses, des moteurs électriques. Tous ces acteurs contribuent donc à imaginer ensemble la voiture de demain.

Comment nous, dans ces bureaux, nous participons à ce changement ? Notre rôle est d’aider les projets à concrétiser leurs idées. Nous travaillons avec des équipes projet. Le chef de projet est quelqu’un qui a plein d’idées. Par exemple, pour rendre la voiture plus intelligente, il se dit : quand le conducteur entre dans sa voiture, il faut que la voiture le reconnaisse et que le siège règle sa position de lui même. À partir de cette idée, l’équipe projet va imaginer un système avec une caméra qui filme le conducteur (pôle vision). Les images sont traitées par des algorithmes de machine learning qui vont déduire la taille et la corpulence (pôle ML). Nous allons écrire le logiciel embarqué permettant de bouger le siège (pôle sw display). Et bien sûr, on va informer le conducteur de ce qui se passe (pôle IHM). On travaille pour rendre la voiture plus intelligente et c’est enthousiasmant. Avouez que si on était venu nous demander de juste faire bouger un siège, ça aurait été beaucoup moins fun.

Pour arriver à déplacer ce siège, et à réaliser tous nos autres projets, mon travail au quotidien est de recueillir le besoin des projets et le formaliser dans des documents pour m’assurer qu’on a bien compris le besoin et partager les informations avec l’équipe. Nous évaluons la quantité de travail, les moyens nécessaires, et le délai. Si on rencontre un problème, on alerte notre team leader qui va nous aider à résoudre le problème ou à organiser les priorités. Mes outils de travail sont des documents texte, tableau, présentations, et un outil spécifique pour suivre les activités de l’équipe et identifier rapidement les problèmes ou les risques.

En plus de ce rôle technique et d’organisation, il y a aussi un rôle humain très important. Dans l’équipe, je suis le relais de mon team leader pour traiter les problèmes au quotidien, comprendre les besoins des personnes de l’équipe et leur motivation, et remonter les informations pertinentes au team leader et aux projets.

It’s not me, it’s them

Recently, on one usual morning at work, I got a message on the professional chat tool, from a colleague I barely knew, asking if I was fine and offering me to take a coffee together. I did not find it strange because we already talked a few times at coffee break, mostly about training programs at work.

We agreed for a coffee a few days later and it was nice, we talked about several colleagues that had resigned and I explained why I had decided to leave too.

When I came back at my desk, he started to send me smileys and pictures on the professional chat, an HR document on stress I had asked for during coffee break, along with an invitation for lunch and his personal e-mail. I started to feel a bit uncomfortable about this behavior and I started to space my answers and pretend I had too much work.

A few days later, I sent the conversation to my best friends, asking for advice, and they found that I had been way too familiar in my conversation, with personal details about my health and my professional issues.

Browsing again through the chat, I quickly identified every sign showing that the colleague was clearly not in a professional conversation, and I was horrified to discover that in a way, I had encouraged this inappropriate behavior. Needless to say, I would have understood his intentions right away if it was in a bar, or on the Internet, but the fact that it happened at work made it much less obvious.

I thought to myself: but that’s the exact type of things about myself that I had shared with other colleagues before and we became friends, there never was any ambiguity. Where was the f#cking difference this time?

Immediately, the 18 persons in my head started to shout simultaneously. The disturbed one, who always shouted the loudest, required that, first time on Monday morning, I ask my most friendly colleague at work, if he thought that I might have an ambiguous behavior toward him.

The insecure one worried that we shouldn’t bother people with such questions and that we should just stop being friendly with men.

The rational one objected that our friendly behavior had brought us the nicest and dearest friends that we ever had. If we had behaved differently, maybe they would not have become our friends. Maybe our attitude is right. Maybe that’s who we are. Maybe making friends with some people is worth it, and we shouldn’t care if sometimes it means that we have to deal with malevolent or disturbed people.

I’m responsible for my behaviour and I’m certain that my behavior is not wrong. I am not responsible for the wrong interpretation. I will pay more attention to avoid bad relations but I will not stop trying to make friends who will love me for what I really am.

profil : empathique

Je n’ai jamais aimé être rangée dans une case, mais force est de constater que je suis un stéréotype. Et comme je fais toujours les choses dans les règles, toutes les étapes ont été scrupuleusement suivies. Comment des gens formés à ça ont-ils pu passer à côté et me laisser sombrer, en revanche, c’est un mystère.

Comment moi, j’ai pu passer à côté, c’est un mystère aussi. Ce n’est pas faute de formations de management, pourtant. J’avais juste oublié que ça ne suffisait pas de vouloir prendre soin de ses collaborateurs, et que ça pouvait aussi s’appliquer à moi.

J’ai été gentille et j’ai pris le temps d’expliquer mes points de vue sur mon projet. Je me suis remise en question : « ça doit être moi qui ne sait pas expliquer ». Je me suis dévalorisée. Et ensuite, j’ai parlé. De moi. Tout le temps. C’était devenu mon masque négatif.

Je ne suis pas négative. Je suis un stéréotype. C’est vexant, à la fin.

C’est quoi, un profil empathique?

http://www.institut-repere.com/La-Process-Communication/caracteristiques-des-6-types-de-personnalite.html

https://metamorphoses.be/stress-premier-degre-process-com-ur-634.html

https://metamorphoses.be/process-com-stress-deuxieme-degre-ur-640.html

like two teacups on a tea tray

YOU ARE NOT EVERYONE’S CUP OF TEA… AND THAT’S OK

The world is filled with people who, no matter what you do, no matter what you try, will simply not like you. But the world is also filled with those who will love you fiercely. The ones who love you: they are your people.

Don’t waste your finite time and heart trying to convince people who aren’t your people that you have value. They will miss it completely. They won’t buy what you are selling. Don’t try to convince them to walk your path with you because you will only waste your time and your emotional good health. You are not for them and they are not for you. You are not their cup of tea and they are not yours.

Politely wave them along and you move away as well. Seek to share your path with those who recognize and appreciate your gifts, who you are.

Be who you are. You are not everyone’s cup of tea and that is OK.

I recently came across this text and the words stuck a chord.

Obviously, the first people who came to my mind were the Witch, Perceval and their Manager. But well, I remember that it didn’t take me too much time to see that they weren’t worth my attention and that I could not change anything. It was a bit more difficult about their manager because until then, he had been a person which I trusted so it struck me very hard when I realized that it was not reciprocal. In the end, I decided to let go.

It became more complex when I started thinking how much time I had spent desperately trying to convince one person that I was not negative. My emotional health suffered a lot more in that situation, than it had because of all the toxic people I came across. The article above does not tell us what we should do when the people who love us, become the ones who do not understand us anymore and who hurt us.

Until now, I had always thought of us as two cups of tea on the same tea tray. Have I been that much mistaken about that relation ?

… now I wonder why the first analogy that comes to my mind, is the one with the two teacups. Maybe our relation existed only because we shared the same tea tray and it won’t exist anymore once I leave. Will I be able to resign to that ?

Asterix et la maison des fous, version 2019

Après une rude bataille contre l’imprimante familiale pour imprimer ma pré demande de passeport en ligne, je fonce à la ville d’à côté pour terminer la procédure en mairie. Je vise d’abord le studio photo pour les photos d’identité agréées.

Après 15 minutes à trouver une place de parking, j’arrive devant la boutique. Le studio photo n’existe plus, il est remplacé par une boutique déco. Je reprends la voiture et fonce au centre commercial.

Sur la machine, une pancarte « cette machine ne délivre pas de photo ». Désespérée, je vais poser la question à l’accueil. La dame m’explique patiemment que la machine ne prend pas d’e photo. Effectivement, à y regarder de plus près, il y a bien une apostrophe.

Je récupère mes photos et je fonce en ville. 20 minutes à tourner en rond en pestant pour se garer. J’arrive à la mairie.

– bonjour, c’est pour un passeport

– il faut prendre rendez-vous

– bonjour, c’est pour un rendez-vous 😉

– votre voyage est prévu quand ?

– 18 janvier.

– le prochain rendez-vous c’est aux alentours du 14 janvier

– (désespoir)

-… je n’ai personne, là, je peux vous prendre maintenant

– (soulagement)

– par contre on ne voit pas vos deux oreilles sur la photo, il faut la refaire.

– (désespoir)

– allez au chalet de Clochette à côté, ils en font.

– et c’est où ?

– juste avant le fleuriste.

-… l’ancien studio photo ???

– c’est ça.

-… *PAN*

Course pour aller chez Clochette, retour à la mairie, ma demande est enregistrée. Je note d’envoyer une carte postale à la mairie, si j’arrive à partir en voyage, ce sera un peu grâce à eux 😉

la paix

La paix, tant qu’on n’a pas essayé on ne peut pas dire que ça ne marche pas

Le spectacle démarre à Sarajevo, où une petite fille demande à un casque bleu ce qu’est la paix. Il ne sait pas quoi lui dire. Alors elle demande : « La paix, c’est quand tout le monde est mort ?». Le soldat rentre chez lui. Sa fille lui demande : « Papa, c’est quoi la paix ? »

Voilà le début de ce très joli spectacle où on s’interroge sur le sens de ce mot. Peut-on vraiment définir la paix, autrement que par l’absence de la guerre ?

« Après tout, la colombe ça n’est qu’un pigeon peint en blanc. »

« Les souvenirs, les rêves, passent par la même porte, celle du cœur ».

« Le racisme, ma chérie ? Le dernier orgueil de ceux qui prennent les autres pour une insulte ».

#13

#13, rappelez-vous, parmi les nombreuses personnes dans ma tête, c’est elle qui a une peur irrationnelle des avions.

du coup, quand j’ai imaginé mon projet de randonnée au Maroc, il a fallu parler à #13.

– me faire prendre l’avion ? Tu déconnes ou quoi ?

– c’est pour aller faire du poney.

-… OK, on part quand ?

en vrai, elle est cool, #13 🙂

un projet pour moi

J’ai passé plusieurs semaines très difficiles à me demander si j’avais vraiment pris la bonne décision en posant ma démission. J’en étais certes convaincue, et pourtant très malheureuse. Après plus d’un mois, j’ai définitivement décidé de ne pas revenir en arrière. J’ai reçu le courrier de l’entreprise m’annonçant que je devais effectuer la totalité de mon préavis, qui se terminera le 15 janvier au soir. J’envoie cette date à mon futur travail.

… qui m’annonce qu’on doit décaler ma date d’arrivée au 1er février car les entrées ne se font que le 1er ou le 15 du mois.

La pensée de re-négocier la date de départ me fatigue déjà moralement. Des amis me suggèrent de faire un break. Et au fond, pourquoi ne pas profiter de ces 15 jours pour réaliser un projet personnel un peu fou ?

Ma première idée, c’est une semaine de tricot en Islande. Mais il semble que ce ne soit pas la période pour ça. Faire du cheval en Islande. Ou en Laponie. Hmm, pas envie d’aller seule dans un pays qu’on rêve de visiter en famille. Trouver un pays que je rêve de visiter mais qui n’attire pas du tout mr fourmi. Un pays chaud. Faire du cheval dans le désert. Faire du cheval au Maroc. Voilà. L’idée est trouvée.