Lancement projet !

Après le succès du concept-car RC en 2007

Après la présentation du concept-car BB1 by Peugeot en 2009

Malgré la crise qui frappe durement le monde automobile et les restrictions budgétaires qui en découlent

Fourmi, Mr Fourmi et Fourmisseau sont fiers de vous annoncer le vote à l’unanimité de l’accord de lancement du projet

BB 2010

Ce concept-car entre dans sa phase d’étude et sera (nous l’espérons) à vocation résolument féminine.

swap o cat

 
En rentrant chez moi après toutes ces péripéties pour arriver à faire partir mon swap, j’ai eu la surprise de trouver mon colis-à-moi devant la porte ! J’ai tout abandonné sur place, clés de voiture, manteau, et me suis précipitée pour découvrir son contenu.
Ma swappeuse s’appelle Coralie et elle habite une ville du Sud qui me semble bien avoir de chouettes spécialités pour les gourmandes, car la première surprise est un assortiment de délices sucrés : une sucette, une confiture de figues aux noix artisanale, et un petit bouquet de violettes et mimosa cristallisés !
Graffiti est de la fête aussi, elle est l’heureuse destinataire d’une souris grise, et de gourmandises et bâtonnets pour chat !
Deux paquets plats sont emballés séparément et ont un certain poids, je déballe avec enthousiasme pour trouver deux plaques en ardoise avec une cordelette pour les accrocher au mur ! Voilà qui fera le bonheur de Mr Fourmi qui aime beaucoup les matières nobles et naturelles comme l’ardoise, la pierre, le bois…
Et pour finir, je découvre un ensemble charmant, composé d’une tasse à thé avec couvercle et cuiller et deux tasses assorties avec soucoupes ; je sais déjà que la tasse à thé va finir sur mon bureau au travail, où je bois au moins 3 thés par jour (une sombre histoire d’hiver qui arrive, de fenêtres simple vitrage et de système D pour se réchauffer)
Le tout accompagné d’un gentil petit mot et d’une photo d’un beau chat gris avec sa belle histoire !

Le blog du Swap O Cat

logique enfantine

Fourmisseau veut descendre de table, et on lui a appris à demander avant de descendre

bon, c’est un peu condensé, mais l’intention y est :

– m’man dessend’e ‘plé ! »

son papa essaye de lui apprendre à faire des phrases entières :

– << est-ce que je peux descendre s’il te plaît >> ? »

Fourmisseau le regarde avec attention, et lui répond…  » OUI ! »

(et moi je peux descendre aussi, fiston ?)

pourquoi j’ai absolument besoin d’un serre-taille

Voici ma contribution au concours « Gagnez un serre-taille » de Caroline Daily 🙂

C’est en 2006 que j’ai commencé à rêver d’un serre-taille. Avec la vie sédentaire, quoique agitée, que je menais, je commençais à m’éloigner inéluctablement de la taille de guêpe de mes 20 ans. Pour être tout à fait honnête, cela ressemblait déjà à une guêpe qui avait fait bombance de miel aux fleurs de montagne, mais moins tout de même que la guêpe bedonnante que j’étais en train de devenir. Je naviguais sur les sites Internet des corsetières et j’emplissais mes yeux émerveillés de tissus
chatoyants et de modèles qui avaient toutes un air comblé que je leur enviais.

A cette époque lointaine, je rechignais encore à acheter sur des boutiques en ligne sans avoir essayé l’article au préalable. C’était l’été, l’horizon professionnel était calme, Chéri en voyage d’affaires, il était temps d’agir, je suis partie du bureau avec une idée fixe en tête : acheter un serre-taille !

Je suis fourbue, mes pieds demandent une reddition immédiate et totale. Ils viennent d’arpenter tous les rayons, toutes les petites boutiques de lingerie, partout le constat est sans appel, il n’y a ni corset ni serre-taille.

Une vendeuse compatissante me propose une sorte de body couleur chair devant lequel je tourne les talons, effrayée et déconfite.

Curieusement, une autre idée agace mon cerveau comme une mouche inopportune qui bourdonnerait désagréablement près de mon oreille. Une histoire de pilule arrêtée et de décompte de jours qui ne tombe pas juste. Je m’arrête dans une pharmacie, je rentre chez moi comme un automate, je sors la boîte d’une main tremblante, je relis trois fois la notice, je fais le test, je compare 15 fois le résultat avec ma notice, je conclus avec une certaine perplexité que ce n’est vraiment pas le moment de porter un corset qui réduirait drastiquement l’espace de vie de mon tout-petit-locataire.

Dans les 9 mois qui ont suivi, j’ai perdu 5kg, j’en ai repris 10, je les ai reperdus peu après. J’ai même acheté un petit pantalon taille 36, je sautillais de joie.

C’était il y a maintenant 2 ans, le temps a passé, une autre routine s’est installée, et avec elle est revenu l’ombre menaçante du 40 et de la mise au placard du petit pantalon taille 36. J’ai eu envie d’apprendre à coudre, j’ai recommencé à consulter internet, je suis re-tombée en admiration devant les créations des corsetières.

J’en ai parlé à Chéri. Sourcils froncés, il m’a demandé si ça ne reviendrai pas moins cher de faire un régime. Je lui ai expliqué patiemment qu’il n’entendait rien à la mode. Il n’a pas eu l’air convaincu. J’ai fait des comparatifs, des tableaux Excel, des diagrammes et des histogrammes. J’en ai conclu que pour avoir une taille de guêpe, le corset ou le serre-taille avait des avantages indéniables. Il ne nécessite pas de grossir pendant 9 mois. Il ne génère pas de frais de nounou. Il ne me réveillera pas toutes les nuits pour un bisou. Il ne me réclamera même jamais de scooter. C’est décidé : je veux un corset !!

PS : seule ombre au tableau, il ne me dira jamais « maman je t’aime », mais mon tout-petit-locataire devrait s’en charger. Et pour cela, c’est important qu’il puisse dessiner sa maman avec une jolie taille de guêpe, non ?

Quelques liens :
Caroline Daily / Le concours /
Les résultats
La Fée Corsetée

papa scie et maman coud

Les grands chantiers du printemps ont commencé, telle l’hirondelle qui fait son nid, papa fourmi construit son appentis pendant que maman fourmi coud ses cadeaux de fête des Mères (chut, c’est un secret).

Pendant ce temps, fourmisseau cherche sa voie. Il s’essaye à la couture en ôtant avec application les épingles que maman fourmi pose à l’autre bout de l’étoffe, avant de fuir dans le jardin, indigné devant les glapissements provoqués par son aide spontanée. Les activités paternelles sont bigrement plus intéressantes, surtout lorsque le papa, concentré dans son bricolage, ne surveille pas le lutin d’un oeil très attentif.

C’est ainsi qu’au hasard des surveillances épisodiques de maman fourmi, on retrouve fourmisseau qui réorganise la boîte à outils de papa (regarde papa, comment ça se range), qui court après le chat avec le tournevis à la main en riant aux éclats à l’idée de lui démonter les oreilles (on retrouvera la bestiole, catastrophée, planquée dans la voiture, au grand dam de papa fourmi), sur la pointe des pied pour essayer d’attraper la scie posée sur l’établi sans sa protection (celle-là nous a fait des sueurs froides), et enfin, juché tout en haut de l’échelle pour grimper sur le toit (ben oui, papa y est, pourquoi pas moi ?). C’est cette dernière aventure qui nous aura fait hésiter le plus longtemps : se précipiter sous l’échelle pour assurer la sécurité du fiston casse-cou ? ou… courir dans la maison pour chercher l’appareil photo numérique ??

(qui a dit : parents indignes ??)

c’est nippon (ni mauvais)

Activité : couturière amateur débutante
Votre mission, si vous l’acceptez : préparer un colis sur le thème du Japon

Le Japon ? mais… c’est vachement loin !!
Bon on rassemble ses souvenirs et on se fait aider par Google.
Y a quoi au Japon ?!?
Quand j’étais petite, je faisais des grenouilles en papier. Origami, c’est un terme qui sonne un peu de là-bas. Peut-être une piste ?
Côté art, on trouve des estampes japonaises.
Côté jardin, des cerisiers en fleur (c’est de saison, en plus)
Côté Mondial Tissus, on trouve, euh… rien du tout. Direction Internet pour les tissus. Je multiplie les yens, je divise les frais de port,
j’additionne le délai, je soustrais la douane… j’aurais dû m’y prendre, grosso merdo, 6 mois avant. C’est l’Atelier de Kitty finalement qui me sauve la vie avec ses trois jours de délai de livraison. Enfin, hier (le 20, quand même), mon colis m’attend à la maison !! Première impression : les tissus japonais, c’est beau, j’adore la matière et les motifs. Je vais p’tet aussi faire un
ptit quelque chose pour moi finalement :)))
Bon en attendant je n’ai pas perdu mon temps, j’ai fait le tour de tout ce qui se faisait en tutos faciles, de préférence des accessoires, c’est petit,
ça prend pas trop de tissus, des fois que ça rate, on rate en petites quantités (toujours être prévoyante)

Hier soir enfin, mon choix s’arrête sur la petite pochette express : 45 minutes montre en main, me certifie le blog sur lequel je me trouve. Préparation de la machine, découpage du tissu, on en est déjà à la demi-heure. Il faudrait revoir le minutage…
Résumons : un tissu extérieur (gris avec les personnages), une doublure (le beige avec les pommes), la doublure doit être un peu plus longue (pas encore compris pourquoi mais ça va venir). Problème avec les motifs : si je plie mon tissu en deux, j’ai la moitié des bonshommes qui va être tête en bas. Ni une ni deux, je plie en deux, je coupe, je couds pour avoir une moitié à l’inverse de l’autre.
On commence par le rabat. Nouvelle découverte : comment coudre un bord arrondi ? Tout doucement, à la machine, mais en tournant le volant. Ca doit être possible au pédalier mais ça va un peu vite et j’ai pas trop envie de faire le test sur mon beau tissu japonais.
Ensuite, on plie le tissu extérieur en deux. Seulement un détail très bête, surtout pour une scientifique : soit x la longueur du tissu, on coupe et on
recoud à x/2, on enlève 12cm de rabat, on plie les x-12 restants : curieusement, la couture n’est plus du tout au milieu. (Et ça vous fait rire ??)
Changement de programme. Le beige passe en extérieur, comme ça le gris coupé-cousu sera dedans et on ne remarquera plus la couture mal placée. On coud, on découpe les surplus, on retourne le tissu et le rabat comme une chaussette, on attaque la doublure. Et c’est là qu’on comprend un truc important : la doublure doit dépasser un peu comme ça on
la retourne en haut, deux fois, et on emprisonne les bords non cousus de la doublure et de l’extérieur entre les deux. Voilà pourquoi la doublure devait être plus longue, et voilà pourquoi on se retrouve comme une andouille quand on a échangé exter et doublure à mi-parcours.
Le plus drôle, c’est qu’une fois qu’on a retourné le tissus de la doublure sur le tissu exter en haut, le morceau qui dépasse a des nounours avec la
tête en bas. Je suis totalement déconfite.
Creusage de méninges. Je découds les deux morceaux de gris pour les remettre dans le sens initial mais il me manquera toujours un bout, il est trop court, et ce n’est pas une couture supplémentaire qui va m’arranger. Qu’à cela ne tienne, je vais rajouter un morceau de tissu entre les deux, pour faire le fond. J’ai justement un morceau de jean’s gris qui peut faire le raccord, en jouant intelligemment je peux même arriver à faire passer ça pour une réflexion très aboutie : « t’as vu, j’ai mis exprès un tissu costaud dans le fond du sac pour que ce soit plus solide » On y croit ??? Aucune chance ! Bref je coupe, je re-couds : un gris japonais, un jean’s, l’autre morceau de tissu japonais. On retourne, on coud les côtés, on
découpe les surplus. Si on ne tient pas compte de l’affreuse sur-épaisseur de tissu que ça me génère, ce n’est pas trop mal rattrapé. J’ai bien 6cm de tissu qui dépasse pour le pliage en haut et des nounours dans le bon sens. La victoire est proche !!
Couture. Fatigue ou manque de réflexion, on commence à droite. C’est pas droit. Vite, le découd-vite (il porte bien son nom celui-là). On recommence,
c’est presque droit. On négocie le virage. Vu l’orientation de la poche, la position de la machine, du bras libre, de l’aiguille, la vitesse du vent et l’âge du capitaine, voilà que je me retrouve à devoir coudre toute la partie centrale en marche arrière. Avec une main sur le levier de marche arrière, il ne reste plus qu’une main pour guider. Pas très droit. Avec le nez sur le
levier, on a les deux mains libres mais on ne voit plus rien. Je screugneugneute. Bon ça suffit on découd tout et on reprend, cette fois on commence côté gauche. Ouf, ça marche !
Fin de la première manche, il est bientôt minuit, je me lève à 5h30 le matin, il me reste : le bouton, la bride, la bandoulière. Les 45 minutes ?? je
vais me plaindre pour publicité mensongère !
Il me reste aussi à imprimer les estampes (ce sera du papier, c’est comme du bois, c’est la même base, mais ça passe mieux la Poste), préparer le
paquet. Éventuellement demander un délai supplémentaire (quelques mois, au bas mot) pour faire une autre créa. Ah oui, prévoir quelque chose pour le ptit (on a ceci en commun : un ptit de 2 ans, le hasard fait bien les choses). Pourquoi pas aussi un petit truc sur moi, pour personnaliser l’envoi ? Je peux y arriver !!

Inspirations (et remerciements) :
– pour l’écharpe :
http://julijaswardrobe.blogspot.com/2009/01/une-charpe-japonaise.html
http://aiguillee.net-sauvage.com/index.php?2009/01/12/90-julija-s-scarf
http://japancouture.forum-actif.net/les-modeles-japonais-patrons-divers-f36/recherche-patron-explications-pour-realiser-echarpe-japonaise-t1356.htm
– pour le sac pochette :
http://entrezartistes.canalblog.com/archives/2008/12/02/11599493.html
– pour les tissus :
http://www.atelier-de-kitty.com/Tissu-Japonais-Lin-Beige-Fonce.html
http://www.atelier-de-kitty.com/Tissu-Japonais-Kokka-Beige-Pommes.html
– pour l’organisation du swap, l’aide, les conseils :
http://lesfeestisseuses.xooit.com

oUPS I did it again

pourtant je le savais bien, j’avais déjà eu recours à UPS pour une livraison il y a quelques années. J’avais passé 20 minutes dans les bureaux du dépôt pendant que la gentille demoiselle cherchait désespérément où était passé mon colis que je n’avais pas pu réceptionner, étant au travail pendant leurs horaires de livraison. Il s’était avéré que le livreur avait tout déposé chez ma voisine mais personne n’était au courant

et cette fois, encore plus fort. Remontons quelques jours en arrière. J’ai attrapé le virus des loisirs créatifs suite à une soirée entre amies, et après avoir emprunté une machine à coudre pour voir si ça me plaisait, j’ai décidé d’acheter une machine-à-moi. Après quelques jours de recherches sur le web, je me suis décidée pour une Bernette 56, la série « entrée de gamme » (mais pas du tout bas de gamme !) de Bernina, un fabricant Suisse, et j’ai passé commande sur le site coudreetbroder. Seule ombre au tableau, la livraison par UPS, je sais par avance que je ne serai pas là lors de la livraison et que je vais devoir aller chercher mon colis au dépôt.

le jour de la livraison arrive, c’était vendredi dernier. Le livreur appelle mon portable vers midi, je rate l’appel, je rappelle une heure plus tard et il me confirme que je peux récupérer mon colis le soir même au dépôt entre 18h et 20h. Le soir venu, je pars du travail, je fonce à la maison chercher l’avis de passage dans ma boîte aux lettres (65 km), je repars dans l’autre sens (35 km, j’ai l’impression de retourner au travail, grrr)

après 10 minutes d’attente pendant lesquelles j’essaye de canaliser l’énergie débordante du petit que j’ai dû emmener avec moi et qui veut jouer à cache-cache derrière les roues des camionnettes, la gentille demoiselle arrive et m’annonce que mon colis est au dépôt à Chartres (très très loin dans l’autre sens, en fait). Je repars bredouille et assez fâchée.

de retour à la maison, je regarde le site UPS pour tracer mon colis.
j’apprends avec surprise qu’aujourd’hui était déjà la 2eme présentation à domicile ?!
et la dernière indication est : retour au dépôt de Plaisir à 19h11.
en y repensant, je suis passée au dépôt… à 18h40. Mon colis m’aurait suivie de près… et manquée ! Je sens la moutarde qui me monte au nez.

soudain, un détail attire mon attention. Le transporteur pèse apparemment les colis et le mien indique : 1.9 kg. Ca me paraît léger, pour une machine à coudre. Je reprends mon avis de passage, un autre détail m’y avait échappé. Dans la case Expéditeur, mon livreur a griffonné : FREE.

FREE fabrique des machines à coudre de 1.9 kg ??? Je suppose que ce sont des machines qui téléchargent des modèles sur Internet pour coudre toutes seules ?

je poursuis mon enquête sur le site marchand, dans le suivi de commande, pour y trouver le numéro de mon colis. Ce dernier, sur le site UPS, est estampillé à mon adresse et affiche 9 kg, un poids respectable pour une machine à coudre. Et il y a fort à parier que mon colis se trouvait bien au dépôt lors de mon passage, mais l’avis de passage n’était pas le bon. Je suis dépitée.

voilà pourquoi je suis réduite aujourd’hui à vous faire subir ce billet de mauvaise humeur, au lieu de coudre mes futurs rideaux !

le sommeil n’est pas un lieu sûr

« Le sommeil n’est pas un lieu sûr »
(Jean Cocteau)

Fourmisseau a fait ses nuits à l’âge de 5 semaines environ : le rêve ! Mais depuis quelques temps, il semble qu’on ait droit à une rechute :ça fait une dizaine de jours que fourmisseau (22 mois depuis quelques jours) fait la java la nuit.

Il se réveille vers 3h30 et il veut plus dormir, il est accroché aux barreaux du lit et il bazarde doudou par-dessus bord. Parfois on le calme avec un câlin, d’autres fois on le prend avec nous dans le lit, mais le résultat n’est pas garanti : s’il n’a vraiment plus sommeil, il descend et il allume toutes les lumières de chevet.

Par exemple, samedi matin, à 5h, de guerre lasse, on a fini par le laisser devant ses jouets, et on a discrètement dévissé toutes les ampoules de notre chambre pour pouvoir dormir (encore que c’est difficile de dormir quand on rit sous cape et sous la couette devant son air de reproche : « Eteint ??? »)

Accessoirement ça fait aussi quelques semaines qu’il refuse de manger le soir avec moi, il mange juste une tartine de vache qui rit et une compote. Si je vous dis ça sans autre contexte, vous voyez tout de suite le rapport ? Parce que nous, la tête dans le guidon, il a fallu attendre hier soir, au dîner avec les voisins, pour que la voisine nous dise : mais… il a peut-être faim la nuit ??

Et là je me dis :
(rien, nada, que dalle, le trou noir)

Du coup, hier soir, j’ai montré à fourmisseau, en le couchant, que j’avais mis un biberon de lait dans le coin du lit.

3h30 : pleurs
Mince, je me dis, c’était pas ça. Dommage, la théorie tenait la route, pourtant !
J’y vais, la tête dans les chaussettes, à tout hasard je lui re-montre le biberon, j’arrive à l’étendre sur le dos, et vite, je retourne me coucher sans demander mon reste. Plus de bruit : serait-ce gagné ?

3h35 : pleurs
Découragement…
Heureusement cette fois c’est le tour du papa de se lever !
Il revient 1 min après, tout étonné, il me dit : fourmisseau était levé, il m’a tendu son biberon vide, il s’est couché et pouf il dormait.

Etape 2 : comment expliquer au lutin qu’il n’est PAS forcément obligé de nous appeler pour nous refiler le biberon vide ?

relax, take it easy

C’est le quatrième cours de préparation à l’accouchement, que je suis consciencieusement, bien que la position de la crevette (son identité de fourmisseau ou fourmissette n’est pas encore connue) laisse présager un recours à une césarienne.
Après avoir parlé péridurale, nous attaquons la phase relaxation. Entre deux contractions, il faut pouvoir se réfugier mentalement dans un environnement agréable et reposant. Toutes les futures mamans se concentrent sur leur paysage. Je ferme les yeux.

Je suis… je suis sur une plage de sable fin, en Bretagne. La brise me caresse le visage et je me laisse transporter par le bruit des vagues. Un truc me chatouille l’oreille. Encore une de ces puces de plage qui sautent partout, c’est agaçant. Un ballon me frôle et va taper le rocher à côté de moi, un petit garçon arrive en s’excusant. Je crois que je vais aller m’installer ailleurs !

Je suis… je suis dans un champ, sous un petit bosquet d’arbres qui m’abrite du soleil. Il fait une fraîcheur agréable et les oiseaux gazouillent. Quand même, il y a un truc qui pique. Je crois que je me suis encore installée sur une fourmilière !!! Je soulève une paupières et regarde furtivement les futures mamans qui profitent de leur paysage avec un air béat. Pourquoi elles et pas moi ? Concentration…

Je suis… je suis à la montage, je me suis un peu éloignée des pistes, il y a des sapins, l’air est doux, la neige me protège de toutes les bestioles qui s’ébattent à cet endroit quand arrive le printemps. J’ouvre les yeux, fâchée, lorsque la neige fondue commence à me dégouliner dans le cou. L’idée de la nature, décidément, ne me convient pas, il me faut bien trouver une solution de repli. Oublions la nature. Concentration.

Je suis… je suis dans ma voiture, c’est le printemps, il y a un beau ciel bleu au-dessus de ma tête et j’ai décapoté le toit. La radio joue ma chanson préférée du moment : Relax, par Mika. Je me laisse bercer par le vrombissement régulier des voitures qui passent à 130km/h sur l’autoroute A12. Je me sens bien, je suis détendue…

Fin de la séance, les futures mamans décrivent leurs paysages d’un air exalté. Je baisse les yeux et trouve un prétexte pour quitter la salle en catimini. Je crois que je vais retourner voir l’obstétricienne pour négocier la césarienne.

congolais

… ou comment utiliser des blancs d’oeufs évincés d’une recette !

Hier j’ai fait une brioche à la machine (les collègues étaient ravis, elle est partie en un rien de temps !) mais une brioche ne prend que des jaunes d’oeuf, donc j’ai mis mes blancs au frais, ça me faisait mal au coeur de les jeter

Du coup, avec mes blancs j’ai décidé de faire des congolais !

Congolais

3 blancs d’oeuf (faire une brioche auparavant avec les jaunes)
150g de sucre
150g de noix de coco rapée
30g de farine

Battre les blancs en neige, ajouter le sucre et battre jusqu’à ce que ce soit blanc et lisse
Incorporer la farine et la noix de coco râpée
Mettre au four 10 à 15 min à 180° (th 6)

Attention, les congolais se conservent très mal. En fait, une fois placés à côté de la machine à café dans les bureaux, ils ne se conservent même pas du tout ! C’est assez étrange…