il faut croire que ça fatigue plus que l’air de la montagne 😉
mardi 30 août : derniers achats pour la rentrée, on part en vadrouille après le boulot, direction le studio photo et la boutique de chaussures pour lui, boucherie et primeur pour maman. On commence par les photos d’identité, requises pour la rentrée. Il se tient bien tranquille, mais avec circonspection, impossible de lui arracher un sourire. On n’insiste pas, la photo est réussie même sans sourire (et mon fils est toujours le plus beau, parole de maman !)
Notre dernière virée au magasin de chaussures m’ayant laissé un souvenir plutôt mitigé, avec refus catégorique de mettre les neuves au pied, colère, larmes, bref le package complet crise-dans-un-magasin ; cette fois, j’ai prévu de quoi négocier : une sucette ! On arrive à passer une chaussure à un pied, mais les négociations doivent s’interrompre là, tant pis, on part avec les chaussures, c’est la même marque que d’habitude, pas de raison que ça n’aille pas. Je suis sûre que c’est plus facile de négocier avec des terroristes qu’avec ma mini tête de mule !
jeudi 2 septembre : la rentrée ! fourmisseau est fin prêt, manteau Breton tout neuf pour l’occasion, nouvelles chaussures aux pieds (pensez, j’ai planqué les vieilles dès le mardi soir pour éviter toute rechute !), sac fin prêt avec doudou (et re-négociation : non Fourmisseau, on a dit UN seul doudou !!)
Photo souvenir, on grimpe en voiture, top départ. On ne croise que des voitures avec enfants, pas du tout la population automobile matinale et agressive à laquelle je suis habituée, j’ai déjà les yeux qui piquent… on passe devant l’école primaire, je m’arrête pour dire bonjour, j’aurais pas dû, j’ai la voix un tout petit peu trop haut perchée ce matin !
A l’école, on attend avec d’autres parents devant la grille, Fourmisseau en profite pour raconter à la cantonade qu’il a un sac Diego, et que Diego, il sauve bébé jaguar au bord de la rivière avec Dora. OK, maintenant tout le monde sait ce qui passe à la télé chez nous, merci Fourmisseau !
C’est à notre tour d’entrer, la maîtresse se présente et lui dit qu’il peut commencer à jouer avec sa maman si celle-ci a un peu de temps ; on entre, il est très curieux, et je le préviens que je ne vais pas tarder à partir. Après quelques minutes, je lui redis que je viendrai le chercher le soir, il me redit qu’il veut que je reste, mais comme il ne me regarde pas, je m’éclipse.
Ma journée ? ménage complet de la maison, le truc qui ne m’arrive jamais. Ca défoule, m’a t-on dit, et je confirme !
Le soir, récupération des petits à l’école. Ceux qui avaient cru que Fourmisseau avait oublié ma disparition en catimini du matin repasseront. D’un ton accusateur : pourquoi tu t’en vas quand je suis à l’école ? euh… et sinon, ta journée… ?
mardi 7 septembre : depuis le vendredi, fourmisseau fait des journées (presque) complètes : 7h du matin chez sa nounou, qui l’emmène au car à 8h30 pour arriver à l’école à 9h, le midi les enfants ont une petite marche pour aller à la cantine qui n’est pas encore sur place, retour pour la sieste, et départ de l’école en car à 16h30. A la descente du car, normalement, il doit rester encore en garderie en attendant son papa qui prend la relève pour la récupération du lutin le soir, mais le papa est en congés donc pas de garderie. N’empêche, gros coup de fatigue. Dès l’arrivée à la maison, il s’est jeté par terre en hurlant qu’il ne voulait pas les chaussons crabe, mais les chaussons « crocrodile » (chaussons souples commandés sur ebay et choisis par ladite tête de mule le dimanche sur internet !). Une fois calmé, il nous raconte sa journée : il a donné un coup de pied à un petit « parce qu’il ne voulait pas m’obéir ». Aïe… je crois que ça mérite une explication sur qui est censé obéir et à qui…
je lui donne… allez… une semaine, grand maximum, pour qu’on soit convoqués à l’école !