papa scie et maman coud

Les grands chantiers du printemps ont commencé, telle l’hirondelle qui fait son nid, papa fourmi construit son appentis pendant que maman fourmi coud ses cadeaux de fête des Mères (chut, c’est un secret).

Pendant ce temps, fourmisseau cherche sa voie. Il s’essaye à la couture en ôtant avec application les épingles que maman fourmi pose à l’autre bout de l’étoffe, avant de fuir dans le jardin, indigné devant les glapissements provoqués par son aide spontanée. Les activités paternelles sont bigrement plus intéressantes, surtout lorsque le papa, concentré dans son bricolage, ne surveille pas le lutin d’un oeil très attentif.

C’est ainsi qu’au hasard des surveillances épisodiques de maman fourmi, on retrouve fourmisseau qui réorganise la boîte à outils de papa (regarde papa, comment ça se range), qui court après le chat avec le tournevis à la main en riant aux éclats à l’idée de lui démonter les oreilles (on retrouvera la bestiole, catastrophée, planquée dans la voiture, au grand dam de papa fourmi), sur la pointe des pied pour essayer d’attraper la scie posée sur l’établi sans sa protection (celle-là nous a fait des sueurs froides), et enfin, juché tout en haut de l’échelle pour grimper sur le toit (ben oui, papa y est, pourquoi pas moi ?). C’est cette dernière aventure qui nous aura fait hésiter le plus longtemps : se précipiter sous l’échelle pour assurer la sécurité du fiston casse-cou ? ou… courir dans la maison pour chercher l’appareil photo numérique ??

(qui a dit : parents indignes ??)