fourmis des bois !

la famille fourmi est invitée à une soirée costumée sur le thème des contes et légendes ! idéalement, il me fallait donc trouver une idée de conte avec une maman enceinte ; j’ai donc décidé de jouer
sur une adaptation (très personnelle) du conte de la femme-cygne.

un cygne se pose chaque jour au bord d’un lac, et pour s’y baigner, enlève sa parure de cygne, sous laquelle se cache en fait une très
belle jeune femme. Un chasseur en l’apercevant en tombe amoureux et subtilise un jour sa parure de plumes afin qu’elle ne puisse plus s’envoler, et qu’elle l’épouse. Selon les versions, ils
vivent heureux et ont des enfants, mais un beau jour elle retrouve sa parure de plumes cachée dans la maison, et elle s’envole pour disparaître à jamais. Les déguisements s’inspirent donc de ce
conte, avec la femme-cygne enceinte, le chasseur, et leur fils.

pour fourmisseau, une petite chemise blanche, un gilet en feutrine vert et le chapeau vert le transformeront en petit lutin des bois ;
le papa sera en blanc et vert selon la même idée (chasseur, homme des bois… on s’adapte !), et la maman en robe blanche à laquelle je dois rajouter des plumes. Normalement, des déguisements pas
trop complexes… quand on commence à temps !

le souci, c’est que maman fourmi est rarement stressée tant qu’on n’est pas au stade « trop tard » ! C’est donc dans l’urgence de la
dernière semaine que j’ai revu mes ambitions à la baisse pour arriver à deux gilets et chapeaux assortis en feutrine verte et deux chemises en coton blanc pour ces messieurs, et ma robe blanche
avec un boa à plumes tout fait et un joli serre-tête blanc avec des plumes aussi. Exit les pantalons en feutrine marron, les guêtres, et la centaine de plumes qui devait parer ma
robe…

le jour J arrive, les costumes sont dans la valise. J’en profite pour oublier le serre-tête à plumes… après coup, je me rappelle bien
m’être dit : je vais pas le ranger avec le boa et les chapeaux, pour ne pas risquer de l’abîmer. C’est sûr qu’en restant dans le carton sur le buffet, il ne risquait pas d’être abîmé !

sur place, séance habillage, le papa  se retrouve un peu surpris avec deux oeillets dans la main. Pourtant, je les avais bien
fixés au marteau ! Le temps de quelques remarques au sujet d’une incompatibilité entre les termes « femme » et « utilisation d ‘un marteau », je comprends que la feutrine n’était pas assez épaisse,
donc quand on tire un peu sur les lacets, les oeillets se détachent. Tant pis !

le résultat n’était cependant pas si catastrophique, papa et fiston sont bien assortis, et j’ai quand même un tout petit peu la fierté
des costumes faits-maison ! Restera à faire mieux la prochaine fois 😉