condamnation centralisée

Aujourd’hui, nous sommes samedi, jour de promenade en ville, lèche-vitrines, et opération cadeaux de Noël. Heureusement j’emmène fourmisseau pour me donner un coup de patte. Pour l’appâter, je lui laisse le trousseau de clés et je l’installe dans son siège auto, derrière le siège passager. Curieux, il découvre avec ravissement le bouton de verrouillage centralisé. Comme la porte passager est ouverte, ça ne fonctionne pas, mais on entend : clic-clac, clic-clac, de la serrure qui essaye de se fermer mais n’y parvient pas. Fourmisseau rit beaucoup, je finis de l’attacher, je m’apprête à claquer la porte pour faire le tour de la voiture et me rendre côté conducteur.

La main sur la portière, j’amorce le mouvement. Clic-clac. Clic-clac. Soudain, un flash. Pendant une microseconde, je me vois, en dehors de la voiture, en train de faire de grands signes par la vitre, pour essayer d’expliquer à mon fils de 20 mois, comment appuyer sur le bouton d’ouverture des portes. Ou pire, moi, en train d’appeler mr fourmi en lui expliquant d’un air navré que notre fils s’est enfermé à l’intérieur de la voiture avec les clés. Et que sur le trousseau, il a aussi les clés de la maison, les doubles de la voiture se trouvant dans ladite maison.

Je tiens toujours la porte. Autour de moi, même les oiseaux retiennent leur souffle. Je vais faire le tour de la voiture pour ouvrir la porte conducteur avant de fermer l’autre. On ne sait jamais.